Les geôliers
Le nom des maladies lié aux importations
Vais-je à la pharmacie? Au bas de la ville
guérir mes conditions
Au coeur de mon bidonville
malaises et tourments qui détruisent mon corps
je crève et je perds mes billes
même les aliments, rongeant mes anticorps
j’voudrais mon thé’d camomille.
Mes paysans bafoués
les entrailles de mes terres piégées
Mon agriculture axphyxiée
j’importe des poisons emboîtés, pour consommer.
Ils attaquent mes gènes
et installent la peine
Dans le rythme de mon coeur
les battements de douleur
Ils empoisonnent mon sang
ils empoisonnent mon temps.
La santé en prison
les geôliers en blouson
Les seringues de la peur
les maladies injectées
et les pilules du malheur
les patients enragés
École de la démence
formules de la souffrance
Les feuilles et les écorces
qui nous donnent de la force
ne sont plus sous les kiosques des marchés.
Les plantes médicinales sont rayées dans les annals
Ça fait mal
Charlatans et sorciers glorifiés, célébrés
mais, quelle atrocité cachée?
Ils attaquent mes gènes
et installent la peine
Dans le rythme de mon coeur
les battements de douleur
Ils empoisonnent mon sang
ils empoisonnent mon temps.
Mon amour pour la vie
dépasse leur folie
Je ris, je suis en vie
et j’ai choisi de transcender leur devis.
Je défie leur mépris
J’m’en fous de leur plan
leurs données, leur bilan
mes dimensions ont dépassé leur cadran.
Ils attaquent mes gènes
et installent la peine
Dans le rythme de mon coeur
les battements de douleur
Ils empoisonnent mon sang
ils empoisonnent mon temps.
Je rêve et je respire encore
je vis au-delà de la mort
Je rêve et je respire encore.
Paroles: Jean Winer PASCAL et Jean Bélony MURAT/BélO
Musique: Jean Bélony MURAT/BélO
September 23, 2017